À Propos
La Preuve par 7 est une démarche expérimentale d’urbanisme, d’architecture et de paysage. Elle accompagne et documente des projets à travers différentes échelles territoriales afin de promouvoir un droit à l’expérimentation dans l’aménagement et l’architecture ainsi que des méthodes à même de renouveler l’action territoriale, publique et citoyenne.
La démarche
Un projet manifeste initié par Patrick Bouchain
Dans le contexte très normé de l’architecture et de l’urbanisme, la Preuve par 7 est une démarche qui promeut le permis de faire, c’est-à-dire la nécessité d’expérimenter sur le terrain pour dégager des jurisprudences qui pourront, en retour, inspirer la loi, les politiques publiques et légitimer des pratiques de la société civile.
Comment des projets urbains, architecturaux ou paysagers peuvent-ils dépasser les réponses formelles pour devenir l’occasion d’actions collectives au service des attentes et des besoins d’un territoire ? Comment déclencher un changement durable dans un secteur aussi contraint que celui de la construction d’intérêt public ? Comment généraliser des pratiques alternatives vertueuses en matière d’écologie, de communs, d’habitat, d’enseignement ou d’action sociale ?
Comment faire école, transmettre ce qui a été expérimenté, ce qui a porté ses fruits ?
Portée par l’association Notre Atelier Commun, soutenue depuis 2018 par le ministère de la Transition écologique et de la Cohésion des territoires et le Ministère de la Culture, avec la participation de la Fondation de France, la Preuve par 7 travaille à ces questions en accompagnant et en documentant des projets dont les expérimentations, à travers la France, répondent à des enjeux de société et réunissent acteurs et actrices de la société civile, éluEs et opérateurs.
Expérimenter
A partir de 2018, la Preuve par 7 est devenue partenaire d’une dizaine de projets d’équipements urbains ou de territoire, répartis en sept échelles, du village à la métropole régionale, qui ont permis, avec les acteurs et actrices locales, de mettre à l’épreuve de manière chaque fois singulière le permis de faire.
Ces projets expérimentent les manières de faire soutenues par la Preuve par 7 : habiter au long court le terrain via une permanence territoriale, prêter attention aux délaissés urbains et aux désirs des habitantEs, révéler les possibles ignorés de ces lieux grâce à une programmation ouverte et faire école pour que chacun de ces chantiers devienne un lieu d’échanges de savoirs, de formation et de recherche.
Au fur et à mesure des années, la Preuve par 7 a ainsi contribué à fédérer différents acteurs et actrices sur chacun des sites de projet (décideurs et décideuses politiques, opérateurs et « forces vives » publiques ou privées, usagerEs et riverainEs) mais également dans le monde de l’enseignement, de la recherche et des réseaux qui s’inscrivent dans les mêmes perspectives. Elle a aussi apporté la preuve, à une petite échelle, que ces manières de faire sont pertinentes et économes, qu’elles peuvent faire filière, mobiliser des dynamiques territoriales pour mieux habiter, et essaimer à d’autres échelles et en d’autres lieux. Enfin, l’équipe de la Preuve par 7 a aussi constaté qu’elle s’insérait elle-même dans une dynamique collective plus vaste de partenaires qui expérimentent et mettent en œuvre un urbanisme vivrier.
Documenter
Dès lors, la Preuve par 7 a souhaité mettre en place un outil qui incarne ce mouvement. Depuis 2021, à mesure que les gouvernances locales des projets se renforcent et s’autonomisent, son accompagnement de terrain s’est élargi à un petit nombre de nouveaux projets. Il est devenu plus ponctuel, sur des thématiques précises.
Elle s’est ainsi concentrée sur la création d’un centre de ressources en ligne, l’Ecole du terrain, aux fins de mettre en récit, de documenter et de diffuser les projets issus de cette dynamique et les jurisprudences qu’ils ont créés. Ce site contributif vise à amplifier le mouvement, à créer une culture commune autour d’un urbanisme vivrier et appropriable par toutes et tous, et à démarginaliser ces pratiques. Documentant des projets choisis et des démarches singulières, dont les jurisprudences ont transformé les cadres culturels, économiques, administratifs et réglementaires, il est un lieu ressource pour inspirer d’autres acteurs et actrices.
Transmettre
Si la Preuve par 7 accompagne et documente des projets aux fins d’en faire émerger des jurisprudences, elle a depuis longtemps à cœur que ces manières de faire essaiment également dans le champ professionnel et académique. Les projets qu’elle accompagne et les outils qu’elle promeut deviennent des laboratoires d’expérimentation où tous les acteurs et actrices du projet (habitantEs, usagerEs, éluEs, société civile, architectes, maîtrise d’ouvrage, entreprises, ouvrierEs, étudiantEs…) partagent et échangent leurs savoirs. Le chantier, le terrain, la gouvernance collective deviennent alors des lieux d’apprentissage, des écoles d’architecture alternatives.
Au sein d’un réseau qui milite pour ces pédagogies de terrain, la Preuve par 7 travaille également à renouveler l’enseignement de l’architecture et de l’urbanisme. C’est pourquoi elle accompagne les travaux de la chaire Eff&t, de même que plusieurs promotions d’étudiantEs dans différentes écoles d’architecture et d’urbanisme, et a créé, avec la Chaire de philosophie à l’Hôpital, un programme de recherche autour de la notion du soin en architecture et en urbanisme.
Une démarche, des outils
La programmation ouverte
« Laisser advenir l’imprévu, l’accueillir, avant même de partir avec un programme défini à l’avance, réalisé sur plan depuis un bureau ex-nihilo ». La programmation ouverte implique de reprendre le temps de l’écriture de la commande en permettant aux espaces, à une architecture délaissée, une friche, d’être rouverts aux usages, de les éprouver à « échelle 1 » afin de tester et d’expérimenter des activités et des disciplines impensées. Cette occupation permet de révéler, par une présence et des activités sur le lieu, ses potentiels usages futurs, et de les intégrer au programme – qui reste ainsi ouvert. Chaque acte, chaque occupantE contribue à la programmation finale et à l’aménagement du bâtiment et permet de “tester” le programme. Il s’agit d’un temps actif, vivant, qui s’inscrit dans la durée, dans le territoire et qui mobilise les volontés de faire sur place. Le projet se concrétise donc par la mise à l’épreuve publique et collective d’une spatialité en vue de dessiner le programme de la commande. La conception s’enrichit et, au fur et à mesure, les actes constructifs, même modestes, préparent le chantier.
La programmation ouverte peut se mettre en œuvre par le biais d’appels d’offre dénommés études ou plans guides en actes. Elle mplique une grande confiance entre élus, opérateurs, assistance à maîtrise d’ouvrage et maîtrise d’usage (AMO/AMU), maîtrise d’œuvre (MOE) et société civile.
La permanence de projet
La permanence est au cœur des méthodes portées par la Preuve par 7.
La notion de permanence implique d’habiter sur un temps long un territoire. Elle part du principe qu’habiter est le fondement afin de mieux appréhender un contexte en devenant soi-même la projection de ceux pour qui nous construisons.
En ce sens la permanence implique un changement de posture profond tant intellectuel que pratique dans les métiers de la maîtrise d’ouvrage et de la maîtrise d’œuvre en architecture et urbanisme. Nous avons souvent entendu que l’architecte ne pouvait plus rester le dernier maillon de la chaine de production du bâtiment ou de la construction de nos villes. La permanence, en étant présente dès le départ de la commande ou en avant-poste de celle-ci, peut alors rassembler les phases de construction mais aussi être la cheville ouvrière d’interprétation de la commande.
En étant sur le site même du projet, en comprenant un territoire dans toutes ses composantes, en révélant ses atouts et potentialités, elle peut alors répondre de manière plus juste, précise et unique en rassemblant les forces vives et les ressources qui le composent pour produire un urbanisme ancré et vivrier. La permanence agit comme un tiers-acteur entre l’élu et le citoyen, les techniciens, les artisans et les entreprises. En ce sens, elle peut à son échelle être source d’activation de nos démocraties locales dans la fabrique de la ville.
Jouer avec le temps long
C’est d’abord celui de cette programmation ouverte qui nécessite d’agir sur le terrain bien en amont du chantier proprement dit. En occupant une marge d’espace qui construit progressivement un projet définitif, elle fait le lien entre les différentes étapes du projet (commande, programme, maîtrise d’œuvre, opérateurs, entreprises et artisans…) pour se mettre au service d’un territoire et de ses habitantEs présentEs et futurEs. Le temps long du projet devient un temps juste et actif, un temps riche et d’incrémentation.
Le vernaculaire
Le vernaculaire, c’est ce qui est quotidien, populaire, local. L’architecture vernaculaire est une démarche qui, en faisant attention au temps long, est modelée par les usages et s’adapte aux enjeux contemporains. Elle met en valeur les matériaux locaux, les savoir-faire spécifiques pour construire ou réhabiliter le patrimoine bâti. Cette démarche est courante en matière de réhabilitation du patrimoine exceptionnel mais très peu explorée pour la construction et la réhabilitation du quotidien.
La démarche de la Preuve par 7 entend créer un pont entre savoirs vernaculaires et savoirs savants, en faisant dialoguer concrètement des chercheurs, chercheuses, philosophes, penseurs, penseuses de grands thèmes et les « expertEs » de terrain qui sont les acteurs et actrices du territoire, éluEs, entrepreneurs et entrepreneuses, habitantEs…
L’expérimentation – le permis de faire
Les codes et les lois recèlent des marges d’interprétation ouvrant de nombreux possibles. Le permis de faire, c’est l’idée qu’une loi peut être vivante, confrontée à la vie et mise en application comme une jurisprudence pour des cas à venir. En architecture, en urbanisme, dans la construction, la loi devrait pouvoir être créée par l’observation de la chose construite, interprétée et enrichie de la jurisprudence. La Preuve par 7 entend tirer les enseignements des expérimentations à l’oeuvre sur le territoire, faire la preuve que d’autres façons de faire sont possibles, désirables et nécessaires. Elle entend aussi raconter de nouvelles jurisprudences pour nourrir les pratiques, les politiques publiques et la loi de nouvelles situations, de nouveaux modes de vie.
Les échelles
Si la loi est générale, les territoires, la géographie, les acteurs et actrices, leurs enjeux ne sont pas identiques. Il s’agit, à travers différentes échelles, de travailler sur l’interprétation du droit et sur ce qu’il y a de commun dans cette diversité. Réciproquement, il s’agit de veiller dès maintenant à ce que l’échelle locale soit la plus confortable possible et que la déclinaison locale des pratiques, de l’action publique, des lois et règlements soient la plus finement adaptée à cette échelle qui est celle de la vie. Nous pensons aussi que le « petit » peut à son tour permettre d’expérimenter et d’inspirer le « grand » et qu’une solution inventée localement peut s’intégrer dans les politiques publiques et dans la loi générale.
Réunir – le partenariat public-privé vertueux
La chaîne traditionnelle de l’aménagement se transforme : la répartition des rôles entre le public qui définit la stratégie et la contrôle via les autorisations d’urbanisme, et le privé qui l’applique et construit, évolue. De nouveaux acteurs émergent et gagnent en légitimité : collectifs d’habitantEs, de praticienNEs ou d’usagerEs, structures coopératives regroupant investisseurs publics et privés, groupements d’associations et de petites structures aux compétences urbanistiques pas toujours définies….
La Preuve par 7 réfléchit aux outils, juridiques, économiques et légaux qui permettent de construire une autre façon de travailler ensemble à la transformation urbaine en mettant au cœur de cette réflexion les notions de partenariat, d’alliances et de communs.
Le chantier comme recherche, la recherche en chantier
Si la Preuve par 7 accompagne et documente des projets aux fins d’en faire émerger des jurisprudences, elle a depuis longtemps à cœur que ces manières de faire essaiment également dans le champ professionnel et académique. Les projets qu’elle accompagne et les outils qu’elle promeut deviennent des laboratoires d’expérimentation où tous les acteurs et actrices du projet (habitantEs, usagerEs, éluEs, société civile, architectes, maîtrise d’ouvrage, entreprises, ouvrierEs, étudiantEs…) partagent et échangent leurs savoirs. Le chantier, le terrain, la gouvernance collective deviennent alors des lieux d’apprentissage, des écoles d’architecture alternatives.
Rapport d’activité 2022
L’équipe de la Preuve par 7
Sophie Ricard
Architecte urbaniste, co-directrice
Laura Petibon
Urbaniste, co-directrice
Caroline Niémant
Secrétaire générale
Édith Hallauer
Enseignante chercheuse associée à l’École du terrain
Hugo Martin
Historien de l’art, documentaliste de terrain
Alexandra Ruzzica
Architecte chargée de documentation et de production graphique
Sarah Boujardine
Urbaniste chargée des laboratoires de terrain
Cécile Lafféta
Administratrice
Lou Jézéquel
stagiaire
La Preuve par 7 est une démarche portée par l’association Notre Atelier Commun, dont le bureau est composé de Patrick Bouchain, architecte et Président d’honneur ;
Catherine Clarisse, architecte, enseignante et Présidente ; Loïc Julienne, architecte et trésorier.
Co-fondateurs : Patrick Bouchain (Notre Atelier Commun), Paul Citron (Plateau Urbain), Albert Hassan (Palabres) et Sophie Léron
Patrick Bouchain
Architecte et scénographe, Patrick Bouchain a été professeur à l’école Camondo et à l’école nationale supérieure de Création industrielle de Paris, conseiller auprès de Jack Lang et directeur de l’Atelier public d’architecture et d’urbanisme de la ville de Blois.
Homme de la concision et de l’économie de moyens pour donner plus en consommant moins, son activité s’est axée sur les arts du spectacle, la mobilité et l’éphémère. Foncièrement anticonformiste, il pratique avec l’agence Construire et l’association Notre Atelier Commun une architecture humaine et joue du vocabulaire de la construction et du règlement pour rendre possible des projets improbables.
Il propose, à travers les projets « Construire ensemble le Grand ensemble », les expériences des « Universités foraines » et aujourd’hui avec la Preuve par 7, des manières alternatives de construire la ville collectivement.
Notre atelier Commun
télécharger la brochure NAC 2018
Depuis sa création en 1999, Notre Atelier Commun mène des projets liés au paysage, à l’architecture et à la ville qui questionnent la dimension sociale, culturelle et environnementale de l’acte de construire. Les membres de l’association sont les pionniers du réaménagement de lieux industriels en espaces culturels. L’association soutient une architecture « HQH » pour « Haute Qualité Humaine ». Elle a expérimenté les chantiers ouverts au public, véritables actes culturels, et travaille sur la remise en question permanente des normes et des pratiques professionnelles, ainsi que sur la valorisation de la maîtrise d’usage au cœur du projet par les outils de la permanence architecturale et de la programmation ouverte.
S’inscrivant dans la lignée des expérimentations des friches culturelles, du laboratoire du Grand Ensemble et des universités foraines, Notre Atelier Commun, avec la Preuve par 7, s’attelle depuis 2018 à mettre à l’épreuve l’esprit du permis de faire sur une dizaine de projets, à 7 échelles ou contextes territoriaux différents, en partenariat avec la Direction Générale de l’Aménagement, du Logement et de la Nature, la Direction de l’architecture et la Fondation de France.
Les partenaires
Le travail de la Preuve par 7 s’appuie sur un réseau d’acteurs et d’actrices à l’échelle nationale et locale qu’elle mobilise sur des sujets stratégiques, techniques ou thématiques. Les méthodes promues et les projets accompagnés par la Preuve par 7 font également école et s’inscrivent dans un mouvement plus ample qui fédère désormais une constellation de contributeurs et contributrices aux profils variés répondant à la pluralité des enjeux soulevés par cette approche.
Les quatre partenaires institutionnels de La Preuve par 7, pour un laboratoire d’innovations publiques et citoyennes
La Preuve par 7 et l’École du terrain sont soutenues par le Ministère de la Transition écologique et de la Cohésion des territoires, le Ministère de la Culture, la Fondation de France et l’Agence Nationale de la Cohésion des Territoires avec France Tiers-Lieux.
Socle de l’écosytème de la Preuve par 7, nos partenaires institutionnels sont des moteurs de collaborations opérationnelles engagées au service de la démarche. L’objectif de la Preuve par 7 est de promouvoir, de concert avec ses partenaires des démarches et des outils de projet urbain simples, peu coûteux et adaptés aux enjeux de l’architecture et de l’urbanisme contemporains : une transition écologique positive, la possibilité d’innover donnée aux technicienNEs et aux éluEs et l’implication des citoyenNEs dans la production de leur espace de vie.
LE MINISTÈRE DE LA TRANSITION ÉCOLOGIQUE ET DE LA COHÉSION DES TERRITOIRES ET LE MINISTÈRE DE LA CULTURE
Un partenariat resserré s’est développé au cours de ces années entre la Direction Générale de l’Aménagement, du Logement et de la Nature (DGALN), la Direction Générale des Patrimoines et de l’Architecture (DGPA), et la Preuve par 7. L’objectif partagé consiste à promouvoir l’expérimentation en architecture et urbanisme au service de projets et démarches qui valorisent le déjà là, le patrimoine bâti et naturel, structurent et maillent le territoire, qui portent l’ambition profonde de ré-activer nos démocraties locales par l’action de réhabiliter et construire collectivement, grâce à l’alliance d’acteurs et d’actrices autour d’un intérêt commun. Ce partenariat de travail, qui s’appuie sur des conventions de partenariats et de financements, ainsi qu’une convention cadre interministérielle, s’incarne dans des instances d’échanges et de travail (comité de pilotage annuel DGALN-DGPA, comités techniques mensuels avec le bureau Aménagement Durable (AD1) et le Bureau Qualité de l’Architecture et du Paysage). Il se déploie surtout par :
- Les actions et réflexions menées en commun, autour de grandes thématiques sociétales (réversibilité du patrimoine, habitabilité des territoires, …) ;
- Des outils à diffuser en termes de méthodes de projet et de gouvernance (permanence architecturale, assemblée des partenaires) ;
- Des actions sur le terrain avec les porteurs de projets accompagnés par la Preuve par 7 ;
- Mais aussi via des formations et de transmissions dans les réseaux professionnels, les dispositifs de politique publique tels que l’AMI Engagés pour la Qualité du Logement de demain et l’enseignement dans les écoles, universités et avec les chaires de recherche.
LA FONDATION DE FRANCE
La Fondation de France a choisi d’être partenaire de Notre Atelier Commun pour soutenir l’ingénierie globale de la Preuve par 7, accompagnée par le programme Inventer Demain et par le programme Habitat, se situant à la croisée de plusieurs autres programmes de la Fondation de France (Culture, Environnement, …), qui rejoint leur finalité commune : apporter des solutions nouvelles aux besoins des usagerEs, en les plaçant au cœur des projets qui les concernent. Une collaboration étroite autour des enjeux d’habitabilité du territoire s’est engagée avec le comité Habitat. Le comité « Inventer Demain », partenaire de la Preuve par 7 depuis 2021, offre l’opportunité de formaliser notre démarche de plaidoyer pour un changement d’échelle, de rencontrer d’autres structures accompagnées dénommées « Acteurs Clés de Changement », de tirer des passerelles entre les différentes structures et d’allier nos forces autour dans une logique d’entraide et d’inspiration mutuelle.
L’AGENCE NATIONALE DE LA COHÉSION DES TERRITOIRES ET FRANCE TIERS-LIEUX
Le programme « Nouveaux lieux, nouveaux liens », qui vise à accélérer le développement des tiers-lieux, et la Preuve par 7 se sont associés en faveur de la montée en compétences des acteurs de la communauté des Fabriques de Territoire. Si une approche juridique et technique est nécessaire, pour rendre réalisable dans le droit ces projets, une approche sociale, politique, urbaine et architecturale l’est aussi. La Preuve par 7 propose d’apporter des manières de réunir les acteurs des projets autour de la programmation et l’appropriation de tels lieux, à partir de l’activation et de la mise en lien des ressources qui existent déjà dans chacun des territoires de ces projets.
www.agence-cohesion-territoires.gouv.fr